Filet de lieu à l’ail des ours et courgettes, au four

Environ une demie heure devant moi et absolument aucune idée de quoi faire à manger ce midi.
Dans le frigo, 300g de filet de lieu noir sans arrêtes, qui périme ce jour.

Tour (rapide 😂) de cuisine je récupère : 2 courgettes moyennes (=pas les plus petites, ni les plus grosses), sel, poivre (5 baies), huile d’olive, jus de citron au frais.

Sur le balcon, j’ai un petit pot d’ail des ours que j’ai eu en échange à un troc de plantes l’an passé. On en avait chez mes parents mais je n’en avais jamais goûté jusque là, ça ne m’attirait pas vraiment.
Depuis un ou deux ans, on trouve plein plein de recettes avec de l’ail des ours du coup, ça motive l’imagination, ça donne envie de tester.

Facile à reconnaître quand les fleurs ont éclos, il faut faire très attention lors qu’il n’y a que les feuilles, car l’ail des ours peut ressembler à plusieurs autres végétaux si on ne s’y connaît pas trop, dont certains sont mortels si consommés (notamment la colchique, le muguet…). Ce qui est trompeur aussi, c’est qu’ils peuvent pousser dans les même coins, que ce soit en nature comme au jardin.
Il faut donc être extrêmement prudent.

j’ai lu qu’on pouvait aussi faire des conserves avec les boutons floraux mais je n’ai jamais goûté. Côté. Conservation, je me méfie comme la peste des histoires de botulisme, du coup les plantes conservées à l’huile, j’évite. Je consomme frais ou je congèle, donc je me garderais bien de vous donner d’autres conseils de conservation, il existe plein de sites dédiés (mais faites très attention à ces histoires de toxine botulique quoi qu’il en soit !)

Bon, du coup ça tombe bien, il me reste des pignons dans un bocal, donc allez, c’est l’occasion où jamais de goûter l’ail des ours, je décide de tenter un « faux pesto ».
En premier j’allume le four à 180°C, j’ai sorti les deux filets de lieu dans une assiette. Un peu de jus de citron puis sel/poivre des deux côtés et je les mets en attente.

J’ai pris environ 6-7 feuilles, les ai lavées et j’ai coupé les morceaux abîmés.
Dans mon meeeeerveilleux mortier j’ai mis les feuilles coupées en petits tronçons, une poignée de pignon et j’ai commencé à pilonner le tout.
Au fur et à mesure j’ai rajouté un peu d’huile d’olive (en tout, je crois que j’ai du mettre un peu plus d’une cuillère à soupe mais guère plus). Je n’ai ni salé ni poivré car c’est déjà fait sur le poisson. Je garde en attente.
On peu évidement faire le mélange dans un mini robot, mais je ne voulais pas que ça fasse une « purée » et je voulais garder des morceaux donc j’ai préféré le mortier.

Après avoir lavé et pelé les courgettes, je me suis servi de l’epluche légume pour les couper en tranches fines. Ça peut aussi se faire au couteau, au robot où à la mandoline, mais ayant déjà l’outil dans la main c’est ce qui m’a semblé le plus simple.

J’ai ensuite mis toutes les courgettes dans un plat à four avec du sel, du poivre, de l’ail en poudre et du thym. Un filet d’huile d’olive par dessus et j’ai tour bien mélangé.
Si vous aimez les courgettes très cuites, je vous conseille de les mettre au four 5-10 minutes seules en avance.

De mon côté je les aime peu cuites donc j’ai mis le poisson sur les courgettes puis, j’ai étalé mon « pesto » sur le poisson.
Ensuite, j’ai enfourné dans un premier temps pour 20 minutes. En surveillant, j’ai rajouté du temps au fur et à mesure car suivant la grandeur du plat et la taille des filets de poisson, cela devra cuire plus ou moins longtemps (certains préfèrent le poisson juste cuit, ce n’est pas mon cas). Il faut aussi surveiller que le « pesto » ne brule pas.

En tout, mon plat aura cuit 32 minutes.Les courgettes ont rendu beaucoup d’eau, car je n’ai pas pris le temps de les « presser » dans un tissu avant de les cuire, mais personnellement je m’en fiche un peu, je trouve que ça évite que le plat ne sèche de trop.
Je fais juste attention lors du service pour ne pas que ça « baigne ».

Bon app’!