Salade « marine » au chou chinois et sauce crémeuse

Pour 4 personnes

Pour la salade : 1 chou chinois moyen / 4 tranches de truite / 500 g de crevettes cuites. Facultatif, si vous aimez : batonnets de surimi / petits raisins / pignons de pin / ciboulette ou ail des ours ciselé…. Et tout ce qui pourrait vous plaire dans cette salade. J’ai mis cette fois ci des pignons et de l’ail des ours ciselé et, pour celle que j’ai fait pour mon travail demain j’ai rajouté des petits raisins secs pour un effet « sucré salé ». J’imagine que ça pourrait être très bon aussi avec de l’avocat, mais je n’ai jamais essayé.

Pour la sauce : 2 cuil à soupe de fromage blanc (ou yaourt, ou fjord, ou yaourt végétal…) / 1 cuil à soupe de moutarde / sel / poivre / vinaigre de vin. Facultatif : huile d’olive / eau / ail en poudre / jus de citron, épices….. Aujourd’hui j’ai mis du jus de citron et de l’ail en poudre.

Préparez la sauce : mettre la moutarde dans un bol, ajouter le vinaigre, le sel puis mélanger vigoureusement. Ajouter le fromage blanc, le poivre, mélangez. Si la sauce est trop épaisse, ajouter un peu d’huile et/ou un peu d’eau. Goûter rectifier… Pour cette salade j’aime bien avoir un goût un peu relevé.

Enlever les feuilles abîmées du chou, souvent les 2 extérieures. Coupez le en son entier, en lamelles puis chaque lamelles en tronçons. Passez à l’eau dans une passoire fine pour rincer. Mettre dans un grand saladier (il faudra de la place pour remuer)

Couper chaque accompagnement en petits morceaux : la truite fumée en carrés, les crevettes en petits cubes, les surimi en morceau / ajouter à votre chou dans le saladier. Ajouter les herbes éventuelles, les graines… Mais pas la sauce. Vous pouvez aussi choisir de présenter chaque chose dans des petits bols pour que chacun prenne ce qui lui plaît. Remuer une fois à table afin que tout le monde ait un peu de tout.

Servez frais (le mieux est de la préparer au dernier moment) avec la sauce à disposition.

Recette de salade de Pruny / sauce classique que je fais depuis une éternité et demie

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Salade de légumes grillés

Encore une recette piquée à mon frère de cœur ! J’y peux rien, il cuisine tellement bien ^^

Je n’avais pas tous les ingrédients nécessaires pour faire sa recette à lui, du coup je vais vous donner les deux ! Elle est pas belle la vie ?!

L’originale (pas de photo, désolée, trop occupée à la manger !) :

• Sur un plaque allant au four, ou sur la grille mais recouverte de papier d’alu (je n’aime pas trop en utiliser donc bon.. À voir), disposez des courgettes en rondelles et des poivrons jaunes et rouges en lamelles.
• Mettre un filet d’huile d’olive sur tous les légumes. Salez, poivrez, rajouter des herbes aromatiques à votre goût.
• Laisser cuire 20min à 200°C
• Mettez les légumes dans un saladier, ajouter de la fêta en cubes, rectifiez l’assaisonnement et parsemez d’herbes fraîches (les même ou d’autre !)
• Gardez au frais. Servir avec du pain frais et/ou grillé.

La copie pas conforme du tout (😅) :

• J’ai fait griller 3 courgettes sans peau, en rondelles, avec huile d’olive, sel, poivre et thym frais durant 20m à 200°C. Je les trouvais un peu fermes, j’ai poursuivi la cuisson de 10min. Je ne maîtrise pas encore ce four et le résultat ne m’a pas convaincue, je devrais donc faire d’autres essais ! (ohhh quelle tristesse hahaha). C’était trop grillé du coup, pas assez ferme puisque pas la peau (courgettes de l’hyper donc bon…) etc.
• N’ayant pas d’autres légumes à dispo, j’ai coupé 2 grosses poignées de tomates cerises colorées en mélange, en deux.
• Puis j’ai rajouté 1/4 d’une brique de feta coupée en cubes, un peu plus de poivre, du thym frais et des feuilles de menthe fraîches.

C’était très bon mais pas assez frais à mon goût. Il aurait aussi fallu ajouter du pain grillé (croûtons ?) ou des pignons pour donner un peu de croquant, mais sinon c’était très très agréable.

Nouveau challenge

Bon… ça fait une semaine que je me dis que je vais m’y mettre… alors cette fois je m’y mets.
j’ai la trouille mais je me lance…

je ne sais pas quand je vais m’en sortir, ni ce qui en resultera mais bon comme on dit : si on essaie pas, on ne saura jamais si on aurait pu le faire.

J’ai toujours considéré que la cuisine dite orientale m’était inaccessible. Parce que minutieuse, équilibrée,  délicate… parce que si l’on met trop d’épices ou pas assez, trop de miel, pas assez de fleur d’oranger, toute la recette est fichue.

Je ne suis pas délicate, moi la fille « broumbroum » comme aimait me charrier ma mère quand j’étais petite… Après tout, ne m’appelait on pas Atila? ^-^

Enfin voilà… il faut l’avouer c’est un double challenge pour moi.
1/ me prouver que j’en suis capable
2/ approcher un monde culinaire qui, sentimentalement, est très important pour moi, mes racines familiales.

Du coup je ne fais pas la maligne.. j’ai envie de ce nouveau challenge, c’est tout ce que je sais!

La cuisine, c’est des histoires d’histoires..

On va se la jouer « remise de prix », histoire de calquer bien tout ça… : La cuisine, c’est magique.
En cuisine, j’ai mes mentors, mes héros, mes héroïnes.. anonymes (pour l’instant niark niark).

Si j’avais été ethnologue (bah quoi on peut rêver non?), j’aurais aimé bosser sur « l’oralité » (même si ça n’existe pas?) culinaire des peuples.. vous savez, ces petits secrets qui se perdent, juste parce qu’on ne veut pas que tata janine fasse la même tarte aux pommes, que la vieille voisine acariâtre ne pique VOS vols au vent, que le vieux roger (le tavernier?) ait la main sur le coin à champignons de pépé…

1/ ma mère, cette héroïne de l’ombre (sisisi)
Manger, Aimer touçatouça… je ne vais pas citer de psychanalyste, ils me saoulent avec leur tripotage neuronal permanent.. mais bon.. sur ce point je ne peux que me ranger derrière l’idée que c’est par la mère que tout ce bazar débute (ou le père nourricier, voir la nourrice tout court, tu m’as comprise quoi)..

Ma mère… elle-même nourrie par la sienne, qui elle-même etc etc… vous avez pigé l’idée je pense : la transmission.

Du coup oui, j’ai plein de choses qui restent… comme l’amour des épices, les oeufs en neige « hiboux », l’odeur de l’ail dans l’huile d’olive (je ne vais pas tout citer, sinon on est foutus).. ma mère m’a transmis l’idée que la cuisine est partage et que les secrets, ça ne sert a rien si on ne sait pas faire le plat de toute façon..

puis voilà.. ajouté à ça, je suis aussi une dissidente..

Pour le plus grand désespoir de ma moune -j’exagère mais c’est uniquement pour forcer le dramatique de situation- ma cuisine compte avec l’huile d’olive, ok, mais aussi avec le beurre et la crème fraiche (ouh la rebelle!).
Que voulez-vous, je suis née à l’extrême pointe nord de l’Occitanie et à force de se frotter, comme ça, aux Nordistes Bourbonnais… on est contaminés!!!

2/ Mes grands-mères, euh.. ces héroïnes aussi (parce qu’il faut rendre a César, etc. etc.)
Le « Midi » dans ton assiette, voir même encore plus loin dans ton assiette, c’est elles…
Pastachoute, beignets d’aubergines, Gardiane, côtes d’agneaux câpres et tomates, Chichoumeille, farcis, rouille de sèches, encornets, paella, tieles, aioli, oreillettes… et j’en passe..
Les souvenir aussi, l’antesite, plus tard la mauresque.. la fleur d’oranger, les mûres (« d’arbre » comme je disais)

Il faudra aussi compter sur les influences de mon grand – père (« chez nous, c’est les hommes qui cuisinent ça ») ; mon père, qui cuisine de plus en plus je dois dire, mais dont les ponctuelles realisations par le passé, étaient toujours accompagnées d’histoires, de souvenirs..

Il y a aussi mes belles-sist’, entre marinades et mian, saint-jacques et soupe wonton… elles sont bien trop loin de moi et de mon assiette ces deux-là…
Ma belle-mère et son bourguignon, ses pâtes carbo légendaires (et jamais égalées!!)..

Et enfin, mon beau-père, parce que depuis/pendant des années, la culture culinaire à la maison, c’est/c’était lui.

Alors, même si je trouve toujours qu’il y a trop d’oignons dans sa salade et trop de poivre dans sa soupe, il faut bien l’admettre : si j’ai goûté des trucs énormes comme la soupe à l’ortie, le porc à l’ananas, les crosnes et tout et un tas de trucs affreux aussi.. lentilles, tripes.. avant l’âge de 7 ans, c’est grâce a lui/de sa faute (suivant mon assiette).

L’entente est loin d’être toujours là, c’est même le plus souvent explosif.. mais on peut dire qu’au moins, en cuisine, on trouve ce petit terrain d’entente.

La cuisine c’est magique, je vous le disais.

Bref, ma cuisine c’est ça… un mélange de tout ça et de mes experiences vécues. Un melting pot des goûts et des couleurs. Des ratés que j’ai partagés (ou pas..), des merveilles qui n’interressent que moi (et namoureux… et le chat aussi un peu, parce que c’est un goinfre, on y reviendra sûrement!)

Et puis la dame d’E*am, elle l’a dit : les goûts et les couleurs, ça ne se discute pas! (Quelle philosophe!! Cham si un jour tu me lis… c’est une petite pensée pour toi!)